En allant sur Yahoo pour consulter mes e-mails, je suis tombé sur cette page d'info qui ne fait pas très plaisir et qui est plutôt très inquiètant, jugez par vous même. Ils commencent vraiment à nous casser les c... ces pu... d'Islamiste de merde. Attention c'est assez long mais il faut le lire.
Le numéro deux d'Al Qaïda désigne la France comme cible .
Ayman al Zaouahri, le numéro deux d'Al Qaïda, menace directement la France, dans un enregistrement vidéo diffusé le 11 septembre, cinq ans après les attentats de New York et Washington, apprend-on de source autorisée.
L'Egyptien suggère que le GSPC, groupe armé algérien, pourrait frapper en France, selon un passage passé inaperçu de la déclaration, diffusée partiellement sur la chaîne arabophone Al Djazira puis sur internet.
"Notre émir, le cheikh Oussama Ben Laden, lion de l'islam, m'a chargé d'annoncer la bonne nouvelle aux masses musulmanes et à nos frères moudjahidins. Le GSPC a rejoint l'organisation Qaïda al-Djihad", dit son message publié jeudi dans Le Figaro.
"Cette union bénie sera un os dans la gorge des croisés américains et français ainsi que de leurs alliés et fera naître la peur dans le coeur des traîtres et des fils mécréants de France", ajoute-t-il.
La rhétorique anti-française fait rituellement partie des déclarations d'Al Qaïda, mais ce message a été jugé "inquiétant" par un haut magistrat antiterroriste français.
"Même s'il est toujours difficile de faire la part de la propagande ou de l'annonce véritable, il est assez inquiétant d'être désigné comme cela", a-t-il dit sous couvert de l'anonymat.
La déclaration du bras droit d'Oussama ben Laden contredit les théories selon lesquelles la position de la diplomatie française au Liban contribue à atténuer les risques d'attentats anti-français, estime-t-il.
"Ils ne sont pas sensibles à cela, ce ne sont pas des diplomates. A cause de l'Afghanistan, de l'affaire du voile, ils nous voient comme des ennemis", a-t-il ajouté.
LE GSPC DEJA VISE EN FRANCE
Les troupes françaises sont engagées contre les taliban et les islamistes radicaux depuis l'été 2003 en Afghanistan, avec notamment des forces spéciales, placées sous commandement américain. Sept Français y ont été tués depuis septembre 2005.
La loi française qui interdit le port à l'école de signes religieux ostensibles, dont le voile islamique, justifie aussi habituellement les griefs des islamistes.
Dans son message, Ayman al Zaouahri fustige les "mauvais musulmans qui permettent à la France d'interdire aux femmes de couvrir leur tête à l'école et qui contribuent à tromper les musulmans, à les détourner et à les humilier".
La supposée allégeance du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) à Al Qaïda remonterait à septembre 2003, assurent les services de renseignement français.
Ce groupe armé est distinct du GIA (Groupe islamique armé). La police française voit dans les liens entre Al Qaïda et le GSPC une illustration de l'organisation de la mouvance islamiste internationale.
Selon la France, les groupes armés islamistes n'agissent pas de manière organisée et avec un commandement centralisé mais de manière autonome, avec des coopérations de nature diverse.
La France n'a pas connu d'attentat islamiste sur son sol depuis 1995, et une campagne du GIA, mais 175 personnes ont été mises en examen dans des dossiers de terrorisme islamiste en France depuis 2001.
Dans diverses enquêtes en cours sur de supposés projets d'attentats, qui n'ont pas encore été jugés, l'accusation fait état de l'implication du GSPC. La défense conteste ce postulat.
Le gouvernement a pris argument en 2005 de ces dossiers pour faire adopter une législation qui a généralisé la vidéosurveillance, autorisé la police à accéder à des données sensibles de la vie privée hors cadre judiciaire et porté de quatre à six jours la durée maximale de la garde à vue en matière de terrorisme.